BTP : Le drone épaule les ouvriers sur les chantiers
BTP : Le drone épaule
les ouvriers sur les chantiers
Quand les drones rencontrent les ouvriers du BTP
Le gain de temps, d’argent, de précision et de sécurité, voilà ce que le drone apporte lors de son utilisation sur les chantiers du BTP. Pour intervenir sur des zones inaccessibles pour les ouvriers, car trop dangereuses.
Le drone : un outil de performance…
La récolte d’information est devenue plus facile avec un drone. De la prise de cote à la cartographie pour mesurer le dénivelé d’une pente en passant par de la prise de vue thermique. Mais également de la simple prise de vue pour observer l’avancement d’un chantier. Une modélisation 3D d’un chantier est également réalisable grâce à un drone.
La topographie consiste à représenter graphiquement les reliefs, les distances et les volumes d’une zone souhaitée grâce à la photogrammétrie (définition à la fin de l’article). Par exemple, grâce à cette technique de mesure par drone, un pilote de drone peut mesurer le volume d’un monticule de terre sur un chantier du BTP ou s’assurer du respect de la distance minimale obligatoire entre une ligne électrique et la végétation environnante. Ces deux exemples illustrent parfaitement la multitude d’application que la topographie par drone effectuer.
La thermographie est une technique qui, grâce à l’aide d’une caméra thermique, permet d’analyser les infrarouges d’un bâtiment. Il est donc possible d’ observer les déperditions thermiques des bâtiments. La thermographie aérienne via les drones a très vite séduit les professionnels du bâtiment. Les techniques de thermographie avant l’apparition des drones n’étaient pas très adaptées. Une caméra thermique installée sur un avion ou un hélicoptère engendre des coûts colossaux et l’utilisation d’une caméra portative au sol offre un résultat beaucoup moins précis.
Le suivi de chantier par drone permet d’avoir une vision globale et détaillée du chantier. Une analyse dans le temps de l’avancement des travaux permet aux professionnels de présenter le projet aux clients avec précision. Il peut également observer si la planification des travaux a bien été respectée. Le suivi de chantier peut être fait à partir de simples images prises par le drone, mais également avec un modèle 3D si une photogrammétrie a eu lieu.
… et de protection des chantiers BTP
Le potentiel du drone a été rapidement compris dans le secteur du BTP pour améliorer le développement des chantiers. Il est également utilisé pour les protéger des vols de matériaux comme le cuivre ou la dégradation. En 2013, la SNCF a investi dans cette technologie pour pouvoir surveiller le réseau ferroviaire et déceler les actes de malveillances grâce aux nombreuses prises de vues aériennes. Le vol de matériaux coûte à la SNCF des dizaines de millions d’euros chaque année. Cependant, ils sont très limités par la réglementation mise en place par la DGAC.
https://www.youtube.com/watch?v=-tk8itDrjvc
D’après la société « En Toute Sécurité » la surveillance et la sécurité seront le deuxième usage du drone le plus utilisé d’ici 2020. On estime que son application passera à 20% en 2020. Tandis qu’en 2014, 5% des applications du drone professionnel étaient réservé à la sécurité.
Source de l’image : http://www.faceaurisque.com/index.php/Accueil/Maitrise-des-risques/Dossiers/Drones/Drones-de-securite-un-marche-tres-prometteur
Définition
La photogrammétrie est le processus qui permet de transformer les photos prises d’un objet en un modèle 3D représentant l’objet. Ce processus commence par déterminer les points caractéristiques de l’objet sur toutes les images (des coins de porte, sonnette, poignée…). Un logiciel de photogrammétrie associe un point caractéristique d’une image avec les autres points caractéristiques ressemblants des autres images (la poignée de l’image 1 sera associée avec la même poignée sur les images 8, 12 et 14 par exemple). Lorsque les points caractéristiques de l’objet (poignée) ont été réunis, on peut effectuer une projection dans l’espace 3D. Pour cela, on prend comme origine l’emplacement de la caméra. On lance un rayon qui traverse le point caractéristique et on détermine le point de croisement entre plusieurs projections d’un même élément caractéristique de l’objet.
Suite à ce traitement, nous récupérons un nuage de points en 3D qui modélise l’objet. Grâce à ce nuage de points nous pouvons récupérer un objet « meshé ». C’est-à-dire un objet où l’on a plus un nuage de points, mais un ensemble de triangles reliant ces points.