Author: Luc Pochon

Formation Droner, Jour 5: le passage de l’examen

Formation Droner, Jour 5:
le passage de l’examen

C’est le grand jour ! Aujourd’hui, nous concluons la formation en passant l’examen Formation Droner. On commence par la pratique. Nous prenons 15-20 minutes pour faire un petit échauffement pour reprendre en main les petits drones.

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10 exercices sont à réaliser en 3 tentatives chacun. Pour valider chaque exercice, il ne faut pas:

  • Dépasser les limites autorisées
  • Toucher le sol
  • Avoir une altitude trop élevée
  • Finir l’exercice sans atterrir avec les 4 pieds sur la cible

Pour valider la partie pratique, il faut réussir 75% des exercices

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On était plutôt bien préparé. Nous avons tous validé !

Nous avons enchainé directement avec l’examen théorique. C’est la partie que nous redoutions le plus. Étant des élèves modèles, nous avons tous révisé la veille au soir pour être prêts aujourd’hui.

L’examen se présente sous forme de QCM où une réponse sur quatre est la bonne. Comme la partie pratique, il faut 75% de réussite pour valider la théorie. Nous étions bien préparés aux questions, nous avons finalement tous validé la théorie. Nous avons eu le droit à un joli petit diplôme.

 

 

Une fois le DNC en poche et la pression en moins, nous sommes allés à l’aérodrome de Saint-Chamond pour testé les modes de pilotage disponible sur les drones professionnels.

Contrairement à la veille, des avions ont atterri et décollés pendant que nous étions en train de piloter. Cela nous a permis de voir si nous avions les bons réflexes appris pendant la théorie. C’était parfois un peu la panique lorsque l’on voyait un avion atterrir au dernier moment. C’est pour cela qu’il faut être très concentré sur son drone, mais également sur ce qu’il se passe autour. Bon ok, là on était dans un aérodrome donc c’est normal qu’il y ait des avions, mais tout de même !

Nous avons ensuite testé les différents modes de vol du drone comme le « Course Lock » l' »Active Track » le « Point of Interest » le « Tripod »  et le mode « Way Point »

Une fois l’initiation aux modes de pilotage effectué, nous avons pu nous focaliser chacun sur les modes qui nous intéressais le plus.

  • Clément est caméraman, il s’est donc entrainé sur le mode « Course Lock » pour pouvoir faire des travelings du hangar de l’aérodrome.
  • Fabien est paysagiste, il aura besoin de faire de la photogrammétrie pour modéliser des espaces pour pouvoir préparer un chantier et de le présenter à ses clients. Il a été formé sur Pix4D. C’est une application qui permet au pilote de faire de la photogrammétrie (modélisation de bâtiment grâce à des images).
  • Quant à moi, je me suis amusé à faire quelle image avec le mode « Tripod ».

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Bilan de cette formation

Cette formation a été une super expérience. J’ai pu découvrir toutes les facettes du drone, notamment l’utilisation professionnelle du drone qui a changé mon regard sur les aéronefs. Je les voyais comme un « jouet », un gadget de loisir mais j’ai un nouvel œil. La formation est très professionnalisante et s’adapte à beaucoup de secteurs. Les deux autres élèves qui ont été formés avec moi, viennent tous les deux d’un secteur différent et font cette formation pour des utilisations différentes. L’un est paysagiste et l’autre caméraman pourtant ils ont tous les deux validé le certificat avec les compétences pratiques et théoriques d’un futur professionnels. Il ne leur reste plus qu’à valider le brevet théorique ULM puis ils seront prêt à effectuer des pilotages professionnels.

Batteries: Comment se protéger des risques d’enflammement

Batteries: Comment se protéger
des risques d’enflammement

Les batteries au lithium utilisées pour alimenter les drones sont très dangereuses si elles ne sont pas utilisées et entretenues avec attention car au contact de l’air, le lithium s’enflamme.

batteries drone safe bag

Je vous propose ici quelques conseils afin ne prendre aucun risque:

1. Vérifiez les batteries avant et après chaque pilotage

Une inspection avant et après un pilotage est importante pour éviter les risques. Une batterie qui fume et/ou qui gonfle doit être mise dans un sac ignifugé le plus rapidement possible. Une fois qu’il n’y a plus de risque, elle doit ensuite être jetée dans un endroit adapté. Les déchèteries et les Supermarchés peuvent les récupérer. Pour trouver le point de collecte le plus proche de chez vous: eco-systemes.fr

2. Stockez vos batteries à 40% de charges

Lorsque vous achetez une batterie, le pourcentage de charges est souvent dans les alentours de 40%. C’est le pourcentage idéal pour stocker une batterie pendant une longue durée. Si vous ne prévoyez pas d’utiliser une batterie pendant quelques jours, ne la chargez pas tout de suite. L’idéal est de la charger la veille. DJI a installé un logiciel que régule le pourcentage des batteries lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Si vous en disposez, pensez à faire les mises à jour du logiciel régulièrement afin de n’avoir aucuns problèmes.

3. Transportez et chargez vos batteries dans un sac ignifugé

Puisque le risque zéro n’existe pas, nous vous conseillons d’acheter un sac de protection qui empêche la propagation du feu au cas où une batterie s’enflammerait. Lorsque vous chargez vos batteries, disposez-les dans un sac ignifugé pour vous protéger d’une surcharge de la batterie. Pendant le transport, en avion ou en voiture, séparez vos batteries et mettez-les chacune dans un sac ignifugé type Lipo Safe afin d’éviter une potentielle propagation.

4. Restez à proximité de votre batterie pendant la charge

Vous devez toujours être près des batteries car vous devez toujours être prêt à débrancher le chargeur si vous apercevez une batterie qui commence à fumer ou gonfler.

5. N’utilisez pas de batterie chaude

Si l’une de vos batteries est chaude parce que vous venez juste de la charger, ne l’utilisez pas tout de suite. Laissez la refroidir quelques minutes avant de la brancher au drone car vous pourriez l’endommager.

6. Achetez le matériel des constructeurs

Cela peut-être tentant d’acheter du matériel de charge bas de gamme quand on voit les prix, mais c’est très risqué. Chaque constructeur adapte leur matériel en fonction de leurs drones. Il est donc déconseillé d’acheter des batteries et des chargeurs d’une marque concurrente à votre drone.

7. Ne videz pas la batterie entièrement lors des premiers cycles

Lors des premières utilisations de votre batterie, nous vous conseillons de ne pas décharger la batterie en entier. Ainsi, la batterie se conservera plus longtemps et vous éviterez de la détériorer.

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Helper: Le drone sauveteur en mer des secouristes

Helper: Le drone sauveteur
en mer des secouristes

Une start-up landaise Helper lance un drone sauveteur en mer. C’est une idée du fondateur Fabien Farge, médecin urgentiste qui a profité de la croissance du secteur du drone pour créer son entreprise. Le drone viendra secourir une personne en train de se noyer pour lui larguer une bouée autogonflable avant que les secours arrivent ensuite. Comme la vidéo de présentation l’indique, « Pour sauver des vies, chaque seconde compte » :

https://youtu.be/2KsFjsxz8Do

Le drone Helper vient aider les sauveteurs

Une personne peut se noyer en seulement 5 minutes. Parfois, les sauveteurs n’ont pas le temps d’intervenir. De plus, la victime est prise de panique, ce qui augmente le risque de noyade.  La start-up Helper a pour objectif de faire gagner du temps aux sauveteurs grâce à leur drone. Un système de communication est intégré à la bouée pour rassurer l’individu, mais est également géolocalisé et peut être plus rapidement secouru.

 

Quelle procédure de vol ?

drone helper sauveteur en mer

Le système de vol est entièrement automatisé. La start-up française a breveté un système d’information géographique dynamique. Grâce à ce système, le drone peut être lancé dans une zone grâce à une carte interactive. Il se rendra sur la zone automatiquement. Même dans les conditions les moins bonnes, le drone peut quand même réaliser sa mission. Le drone détecte ensuite la personne à situation de noyade et lui largue une bouée autogonflante. Son retour et son atterrissage se font également automatiquement.

 

Quels résultats ont donnés les essais?

Le drone sauveteur a été mis en essai durant tout un été. Les résultats ont été vraiment positifs puisque le drone a participé à une cinquantaine d’interventions et a assisté le sauvetage de trois personnes. Un deuxième test a été effectué sur les plateformes pétrolières de Total en Angola. Le drone propose ici de nouvelles missions comme le transport et le largage d’un défibrillateur.

 

L’avenir du drone sauveteur Helper

Le sauvetage en mer était le premier objectif à atteindre pour la start-up, mais ils ont pour ambition d’intervenir sur beaucoup plus de lieux et des situations diverses. Ils ambitionnent ensuite de pouvoir intervenir lors d’accident de voiture, d’incendie et également de la surveillance de site industriel. Leur victoire au concours l’épine a fait beaucoup parler d’eux et leur permettra de développer leur technologie pour les adapter  a toutes les situations.

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Dossiers

Législation des drones: Quelle réglementation en 2018 ?

Législation des drones: Quelle réglementation en 2018 ?

Une nouvelle législation a été votée le 13 octobre 2016 par le Sénat. Cependant elle s’appliquera seulement en 2018. Voici les changements apportés à la précédente législation.

 

Edit : depuis le 26 décembre 2018, les aéronefs de plus de 800gr doivent être enregistrés et le télépilote doit effectuer une formation en ligne. Rendez-vous sur https://alphatango.aviation-civile.gouv.fr.

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Que propose la législation de drone en 2018?

Pour les drones supérieurs à 800 grammes

 
Immatriculation  des drones

Prochainement, les pilotes de drone devront immatriculer leurs drones de plus de 800 grammes. Actuellement, la limite de poids avant immatriculation du drone est de 25kg. Certains drones de moins de 800g sont déjà sur le marché comme le tout dernier Mavic Pro (750g), le Bebop 2 (500g) ou le Disco (750g), et pourrons passer en dehors de cette réglementation. La loi devient exigeante, car elle tente d’améliorer la traçabilité des drones et de leurs pilotes. Les démarches seront simples: un enregistrement électronique avec le numéro de série du drone.

 
Brevet de pilotage obligatoire

Le pilotage de drone de loisir est actuellement peu contraignant. Tout le monde peut piloter un drone sans brevet de pilotage dans la plupart des cas parce que ça dépend du drone, de l’utilisation et du lieu de pilotage). Aujourd’hui, seuls les professionnels ont besoin d’un brevet de pilotage pour pouvoir piloter un drone. En 2018, il sera obligatoire pour tout le monde de disposer d’un brevet de pilotage pour les drones supérieur à 800 grammes, qui vraisemblablement devrait prendre la forme d’un QCM en ligne. En ce qui concerne les professionnels, quelques modifications ont été apportées. Des sanctions comme le retrait et la suspension des autorisations d’exercer peuvent être appliquées en cas de mauvaises utilisations du drone.

 
Limitation de capacités

Les drones devront être équipés d’une limitation de performance. Qu’est-ce qu’une limitation de performance? C’est un programme installé dans votre drone qui grâce à son GPS vous évitera de rentrer dans une zone interdite. Le constructeur DJI a déjà mis en place cet outil dans son application « DJI GO », où l’on peut régler la hauteur et la distance de vol maximum. Tous les constructeurs seront dorénavant obligés d’intégrer ce système à leurs drones de plus de 800 grammes.

 
Installation de dispositifs lumineux, électroniques et sonores

Cette règle s’adresse aux constructeurs qui auront pour obligation de mettre en place des dispositifs lumineux sous les drones de plus de 800 grammes ainsi qu’un système d’avertissement électronique et sonore lors de la chute de l’engin. Pas besoin de ranger votre drone au grenier en 2018 puisque la loi ne sera appliquée qu’en 2019. Vous aurez le temps de modifier votre drone « obsolète » afin qu’il soit conforme à la législation.

 

Autres dispositions de la nouvelle loi

 
Nouvelles sanctions

La sanction définie dans la législation actuelle lors du non-respect de la réglementation est une peine maximale de 75.000 € d’amende et 1 an d’emprisonnement. Cependant, rien n’est précisément défini pour les différentes violations de loi. Le Sénat a prévu de séparer 2 types d’infractions lors d’un survol en zone interdite. Le survol intentionnel d’une zone interdite pourra valoir une peine maximale de 45.000€ d’amende et 1 an d’emprisonnement. Alors que le survol d’une zone interdite par maladresse pourra valoir 15.000€ d’amende et 6 mois de prison.

La réglementation des drones ressemble de plus en plus à celle de la circulation en voiture:

  • permis (brevet) obligatoire
  • dispositifs obligatoires
  • immatriculation obligatoire
  • retrait et suspension de permis

Vous souhaitez vous former pour devenir pilote de drone professionnel ? Contactez-nous pour tout renseignement sur nos formations en pilotage, et photogrammétrie.

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drone surveillance sécurité entreprise SNCF
Drone

Surveillance: Quelles sont les limites de l’usage du drone?

Surveillance: Quelles sont
les limites de l’usage du drone?

Les applications du drone pour les professionnels ne font qu’évoluer, mais certaines contraintes limitent l’usage du drone de surveillance. Cet usage du drone est peu développé mais possède un énorme potentiel.

drone surveillance sécurité entreprise SNCF

Quelles sont les limites du drone de surveillance?

Si vous pensiez pouvoir installer un drone autonome chez vous pour dormir sur vos deux oreilles, ce n’est pas pour tout de suite ! Voilà quelques raisons:

Certains lieux de pilotage sont interdits

La réglementation est l’une des raisons principales pour lesquelles le drone de surveillance est très peu développé. Que ce soit, le vol en agglomération ou près des sites sensibles, beaucoup de règles ont besoin d’être modifiées pour pouvoir laisser place aux drones de surveillances. C’est d’ailleurs ce que réclame Stéphane Volant, secrétaire général de la SNCF. Il a prévu de surveiller le réseau ferroviaire avec des drones. Des expérimentations ont été faites par un drone de 2kg sur 17km de voie afin de montrer à la DGAC toutes les possibilités du drone.

Le vol de nuit est interdit

L’un des objectifs à long terme de la SNCF est de pouvoir surveiller ses lignes de chemin de fer contre les vols et dégradations de matériels. C’est plutôt intéressant, mais compliqué puisque l’une des règles principales de la DGAC est : interdiction au pilotage de nuit. Cette règle limite donc la surveillance par drone de jour.

Le droit à l’image limite les drones

Le droit à l’image est l’une des règles que la DGAC tente de défendre via leur réglementation. Il est interdit de filmer une personne avec insistance sans le consentement de la personne concernée. Donc la contrainte est énorme si l’objectif est de surveiller les personnes malveillantes.

L’autonomie des drones est faible

La réglementation n’est pas le seul problème, car les problèmes techniques freinent également le développement des drones de surveillance. L’autonomie d’un drone est donc un énorme obstacle. Comment surveiller une zone en continu avec un drone qui est limité a seulement quelques heures d’autonomie de vol? Quelques solutions ont été testées, mais sont très vite limitées ou inapplicables:

  • Utiliser un drone captif constamment alimenté en électricité, mais la zone de surveillance est limitée
  • Installer un détecteur de mouvement qui déclenche le drone automatiquement. Il retourne se charger à la fin de sa ronde. Problème ! Le pilotage automatique est autorisé, mais doit constamment être accompagné  par un pilote qui peut observer le drone à vue d’œil.

Quel avenir pour le drone de surveillance?

L’avenir du drone de surveillance peut paraitre compromis, cependant une étude menée par la société « En Toute Sécurité » annonce le contraire. La surveillance et la sécurité seront le deuxième usage du drone puisqu’ ils estiment que son application passera à 20% en 2020. Tandis qu’en 2014, 5% des applications du drone professionnel étaient réservées à la sécurité.

Source graphique: Répartition des usages du drone

Source: https://www.faceaurisque.com/

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