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Helper: Le drone sauveteur en mer des secouristes

Helper: Le drone sauveteur
en mer des secouristes

Une start-up landaise Helper lance un drone sauveteur en mer. C’est une idée du fondateur Fabien Farge, médecin urgentiste qui a profité de la croissance du secteur du drone pour créer son entreprise. Le drone viendra secourir une personne en train de se noyer pour lui larguer une bouée autogonflable avant que les secours arrivent ensuite. Comme la vidéo de présentation l’indique, « Pour sauver des vies, chaque seconde compte » :

https://youtu.be/2KsFjsxz8Do

Le drone Helper vient aider les sauveteurs

Une personne peut se noyer en seulement 5 minutes. Parfois, les sauveteurs n’ont pas le temps d’intervenir. De plus, la victime est prise de panique, ce qui augmente le risque de noyade.  La start-up Helper a pour objectif de faire gagner du temps aux sauveteurs grâce à leur drone. Un système de communication est intégré à la bouée pour rassurer l’individu, mais est également géolocalisé et peut être plus rapidement secouru.

 

Quelle procédure de vol ?

drone helper sauveteur en mer

Le système de vol est entièrement automatisé. La start-up française a breveté un système d’information géographique dynamique. Grâce à ce système, le drone peut être lancé dans une zone grâce à une carte interactive. Il se rendra sur la zone automatiquement. Même dans les conditions les moins bonnes, le drone peut quand même réaliser sa mission. Le drone détecte ensuite la personne à situation de noyade et lui largue une bouée autogonflante. Son retour et son atterrissage se font également automatiquement.

 

Quels résultats ont donnés les essais?

Le drone sauveteur a été mis en essai durant tout un été. Les résultats ont été vraiment positifs puisque le drone a participé à une cinquantaine d’interventions et a assisté le sauvetage de trois personnes. Un deuxième test a été effectué sur les plateformes pétrolières de Total en Angola. Le drone propose ici de nouvelles missions comme le transport et le largage d’un défibrillateur.

 

L’avenir du drone sauveteur Helper

Le sauvetage en mer était le premier objectif à atteindre pour la start-up, mais ils ont pour ambition d’intervenir sur beaucoup plus de lieux et des situations diverses. Ils ambitionnent ensuite de pouvoir intervenir lors d’accident de voiture, d’incendie et également de la surveillance de site industriel. Leur victoire au concours l’épine a fait beaucoup parler d’eux et leur permettra de développer leur technologie pour les adapter  a toutes les situations.

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Législation des drones: Quelle réglementation en 2018 ?

Législation des drones: Quelle réglementation en 2018 ?

Une nouvelle législation a été votée le 13 octobre 2016 par le Sénat. Cependant elle s’appliquera seulement en 2018. Voici les changements apportés à la précédente législation.

 

Edit : depuis le 26 décembre 2018, les aéronefs de plus de 800gr doivent être enregistrés et le télépilote doit effectuer une formation en ligne. Rendez-vous sur https://alphatango.aviation-civile.gouv.fr.

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Que propose la législation de drone en 2018?

Pour les drones supérieurs à 800 grammes

 
Immatriculation  des drones

Prochainement, les pilotes de drone devront immatriculer leurs drones de plus de 800 grammes. Actuellement, la limite de poids avant immatriculation du drone est de 25kg. Certains drones de moins de 800g sont déjà sur le marché comme le tout dernier Mavic Pro (750g), le Bebop 2 (500g) ou le Disco (750g), et pourrons passer en dehors de cette réglementation. La loi devient exigeante, car elle tente d’améliorer la traçabilité des drones et de leurs pilotes. Les démarches seront simples: un enregistrement électronique avec le numéro de série du drone.

 
Brevet de pilotage obligatoire

Le pilotage de drone de loisir est actuellement peu contraignant. Tout le monde peut piloter un drone sans brevet de pilotage dans la plupart des cas parce que ça dépend du drone, de l’utilisation et du lieu de pilotage). Aujourd’hui, seuls les professionnels ont besoin d’un brevet de pilotage pour pouvoir piloter un drone. En 2018, il sera obligatoire pour tout le monde de disposer d’un brevet de pilotage pour les drones supérieur à 800 grammes, qui vraisemblablement devrait prendre la forme d’un QCM en ligne. En ce qui concerne les professionnels, quelques modifications ont été apportées. Des sanctions comme le retrait et la suspension des autorisations d’exercer peuvent être appliquées en cas de mauvaises utilisations du drone.

 
Limitation de capacités

Les drones devront être équipés d’une limitation de performance. Qu’est-ce qu’une limitation de performance? C’est un programme installé dans votre drone qui grâce à son GPS vous évitera de rentrer dans une zone interdite. Le constructeur DJI a déjà mis en place cet outil dans son application « DJI GO », où l’on peut régler la hauteur et la distance de vol maximum. Tous les constructeurs seront dorénavant obligés d’intégrer ce système à leurs drones de plus de 800 grammes.

 
Installation de dispositifs lumineux, électroniques et sonores

Cette règle s’adresse aux constructeurs qui auront pour obligation de mettre en place des dispositifs lumineux sous les drones de plus de 800 grammes ainsi qu’un système d’avertissement électronique et sonore lors de la chute de l’engin. Pas besoin de ranger votre drone au grenier en 2018 puisque la loi ne sera appliquée qu’en 2019. Vous aurez le temps de modifier votre drone « obsolète » afin qu’il soit conforme à la législation.

 

Autres dispositions de la nouvelle loi

 
Nouvelles sanctions

La sanction définie dans la législation actuelle lors du non-respect de la réglementation est une peine maximale de 75.000 € d’amende et 1 an d’emprisonnement. Cependant, rien n’est précisément défini pour les différentes violations de loi. Le Sénat a prévu de séparer 2 types d’infractions lors d’un survol en zone interdite. Le survol intentionnel d’une zone interdite pourra valoir une peine maximale de 45.000€ d’amende et 1 an d’emprisonnement. Alors que le survol d’une zone interdite par maladresse pourra valoir 15.000€ d’amende et 6 mois de prison.

La réglementation des drones ressemble de plus en plus à celle de la circulation en voiture:

  • permis (brevet) obligatoire
  • dispositifs obligatoires
  • immatriculation obligatoire
  • retrait et suspension de permis

Vous souhaitez vous former pour devenir pilote de drone professionnel ? Contactez-nous pour tout renseignement sur nos formations en pilotage, et photogrammétrie.

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Surveillance: Quelles sont les limites de l’usage du drone?

Surveillance: Quelles sont
les limites de l’usage du drone?

Les applications du drone pour les professionnels ne font qu’évoluer, mais certaines contraintes limitent l’usage du drone de surveillance. Cet usage du drone est peu développé mais possède un énorme potentiel.

drone surveillance sécurité entreprise SNCF

Quelles sont les limites du drone de surveillance?

Si vous pensiez pouvoir installer un drone autonome chez vous pour dormir sur vos deux oreilles, ce n’est pas pour tout de suite ! Voilà quelques raisons:

Certains lieux de pilotage sont interdits

La réglementation est l’une des raisons principales pour lesquelles le drone de surveillance est très peu développé. Que ce soit, le vol en agglomération ou près des sites sensibles, beaucoup de règles ont besoin d’être modifiées pour pouvoir laisser place aux drones de surveillances. C’est d’ailleurs ce que réclame Stéphane Volant, secrétaire général de la SNCF. Il a prévu de surveiller le réseau ferroviaire avec des drones. Des expérimentations ont été faites par un drone de 2kg sur 17km de voie afin de montrer à la DGAC toutes les possibilités du drone.

Le vol de nuit est interdit

L’un des objectifs à long terme de la SNCF est de pouvoir surveiller ses lignes de chemin de fer contre les vols et dégradations de matériels. C’est plutôt intéressant, mais compliqué puisque l’une des règles principales de la DGAC est : interdiction au pilotage de nuit. Cette règle limite donc la surveillance par drone de jour.

Le droit à l’image limite les drones

Le droit à l’image est l’une des règles que la DGAC tente de défendre via leur réglementation. Il est interdit de filmer une personne avec insistance sans le consentement de la personne concernée. Donc la contrainte est énorme si l’objectif est de surveiller les personnes malveillantes.

L’autonomie des drones est faible

La réglementation n’est pas le seul problème, car les problèmes techniques freinent également le développement des drones de surveillance. L’autonomie d’un drone est donc un énorme obstacle. Comment surveiller une zone en continu avec un drone qui est limité a seulement quelques heures d’autonomie de vol? Quelques solutions ont été testées, mais sont très vite limitées ou inapplicables:

  • Utiliser un drone captif constamment alimenté en électricité, mais la zone de surveillance est limitée
  • Installer un détecteur de mouvement qui déclenche le drone automatiquement. Il retourne se charger à la fin de sa ronde. Problème ! Le pilotage automatique est autorisé, mais doit constamment être accompagné  par un pilote qui peut observer le drone à vue d’œil.

Quel avenir pour le drone de surveillance?

L’avenir du drone de surveillance peut paraitre compromis, cependant une étude menée par la société « En Toute Sécurité » annonce le contraire. La surveillance et la sécurité seront le deuxième usage du drone puisqu’ ils estiment que son application passera à 20% en 2020. Tandis qu’en 2014, 5% des applications du drone professionnel étaient réservées à la sécurité.

Source graphique: Répartition des usages du drone

Source: https://www.faceaurisque.com/

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snapchat rachete start up drone
Actualités

Snapchat rachète une start-up spécialisée dans le drone

Snapchat rachète une
start-up spécialisée dans le drone

Après Google, Facebook, Amazon et j’en passe, c’est le réseau social Snapchat qui tente de se faire une place dans le secteur du drone.

snapchat rachete start up drone

Snapchat rachète Ctrl Me Robotics

Ctrl Me Robotics est une entreprise californienne spécialisée dans la prise de vue par drone. Elle conçoit des drones spécialement pour le cinéma dont beaucoup d’entre eux ont servi à la réalisation de films hollywoodiens. La start-up a été rachetée par Snapchat pour 1 million de dollars. Il y a alors de fortes chances que le réseau social souhaitent développer un drone pour ouvrir de nouvelles fonctionnalités à leurs utilisateurs.

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Quel est l’objectif de Snapchat ?

Le géant Snapchat n’a pas communiqué sur le rachat de Ctrl Me Robotics. Cependant, nous savions qu’ils s’intéressaient déjà à cette technologie.

De plus, depuis plusieurs mois, Snapchat se fait secouer par d’autres géants du web qui reprennent de nombreuses fonctionnalités du petit fantôme jaune: les stories, les filtres photos… Ils doivent alors se démarquer.

Leur solution semble donc s’axer sur le développement des appareils connectés. Ils ont tout d’abord sorti des lunettes connectées pour pouvoir prendre des photos simplement en touchant la monture.

 

Un drone connecté pour l’application serait-il le prochain projet de l’entreprise ?

L’entreprise pourrait avoir une superbe opportunité de se démarquer de la concurrence, car le marché du drone « selfie » est en plein boom avec l’arrivée soudaine du DJI Spark. Même si certains réseaux sociaux proposent déjà une fonctionnalité de live par drone: Facebook Live, Youtube Live et Périscope.

Le célèbre réseau va-t-il concevoir un drone à selfie ? Instagram va-t-il encore une fois marcher sur leurs plates-bandes ? Réponse au prochain épisode !


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drone gopro karma
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GoPro se libère de son mauvais Karma et sort son drone

GoPro se libère de son mauvais
Karma et sort son drone

En septembre 2016, le leader des caméras d’action GoPro a sorti un drone: le Karma. Le nom ne leur a peut-être pas porté chance, car seulement deux mois après la sortie, près de 2500 drones ont dû être rappelés par le constructeur. Un défaut majeur a été détecté. La fixation de la batterie ne tenait pas, le drone n’était alors plus alimenté et chutait.

 

drone gopro karma

 

GoPro relance son Karma

 

Gopro fini par annoncer le (re)lancement de son drone en début d’année 2017 pendant le CES à Las Vegas. Les problèmes sont enfin corrigés, il est prêt pour le grand public.

Le produit est bien fini, il permet de fixer une caméra action de la marque GoPro, compatible avec les modèles Hero 4 et Hero 5. Le drone propose un mode RTH (Return-to-Home) qui permet de revenir à son point de départ pour atterrir.

 

Il possède une télécommande avec écran intégré plutôt élégante. Ses bras sont pliables comme sur la première version et son autonomie est correcte puisque le drone peut être piloté pendant 19 minutes.

https://www.youtube.com/watch?v=N1C6QRodsc8

GroPro va-t-il se démarquer de la concurrence ?

 

C’est une question qu’on se pose, car avec un aussi mauvais départ, GoPro ne pouvait se lancer plus mal sur le marché du drone. En plus de ça, ils ont pris pas mal de retard sur les autres constructeurs et plus précisément le leader: DJI. Le Karma peut-il rivaliser avec le Mavic Pro ? Les deux drones semblent être assez similaires. Mais d’après nous, le Karma a une assez mauvaise image et elle doit proposer de nouvelles fonctionnalités pour pouvoir se démarquer.

Ils proposent un pack assez original avec un stabilisateur manuel sur 3 axes. Le stabilisateur manuel s’appelle le Karma Grip. L’utilisateur n’a qu’à le fixer sur le drone s’il veut piloter et le détacher s’il veut filmer avec la caméra à la main. Dans ce pack, le produit principal est la caméra action, le produit phare de GoPro.

Le pack contient Le Karma, une caméra GoPro Hero 5 et le Karma Grip. Il coute 1399,99€ mais le drone est disponible seul sans la caméra à 999,99€. Il reste alors dans la même gamme de prix que le Mavic Pro.

 

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