Drone captif: une exception à la réglementation française
Drone captif: une exception à la réglementation française
D’après les termes de la DGAC, un drone captif est « un aéronef relié au sol à un mobile ne pouvant être soulevé ou déplacé par réaction de l’accroche de l’aéronef captif, ou à son télépilote par tout moyen physique ». Cela permet de sécuriser l’espace aérien et d’assurer le respect des limites de distances autorisées par la réglementation.
Pourquoi le drone captif est-il une exception?
Le drone captif (lorsqu’il est utilisé pour une activité particulière) n’a pas les mêmes limites liées à la réglementation que les drones non captifs, car ils ne font pas partie de la même catégorie. Ils font partie de la catégorie C. Voici les avantages:
- En scénario S3, le drone peut peser plus de 8 kg (maximum 25kg)
- En scénario S3, le drone n’est pas obligé d’être équipé d’un parachute
- La rédaction d’un MAP (Manuel d’Activités Particulière) n’est pas obligatoire
Cela peut donc être une alternative si l’on a besoin d’équiper la nacelle de charges lourdes. De plus, un drone captif peut avoir une autonomie illimitée si le câble de retenue est un câble d’alimentation. Les missions de pilotage peuvent alors durer plus longtemps.
Bonjour, j’aimerais connaître la source de votre information , car cela me paraît étrange
Véronique Praxelle
Bonjour,
C’est le guide des activité particulières de la DGAC.
Bonjour,
Effectivement les AEROSTATS capifs (Ballons, dirigeables, etc) ne sont pas soumis à la rédaction d’un MAP ou à la formation théorique et pratique du pilote. En revanche les AERODYNES Captifs (drones classiques reliés au sol) nécessitent les mêmes pré-requis que les drones non-captifs.
C’est précisé dans le guide de la DGAC depuis l’arrêté de 2015.