Author: Luc Pochon

Formation Droner, Jour 4: pilotage de drone professionnel

Formation Droner, Jour 4: pilotage de drone professionnel

Quatrième jour de formation, si vous n’avez pas lu les articles précédents je vous invite à les lire pour suivre ma semaine de la Formation Droner.
Aujourd’hui est un grand jour ! Car pour la première fois je vais piloter un drone professionnel, je peux vous dire que j’ai la pression. Nous nous retrouvons dans les locaux de Prodigo et mes camarades en formation avec moi n’ont pas l’air plus rassurés que moi. L’idée de risquer de crasher un drone à plus de 1000€ n’aide pas. Nous devions piloter l’après-midi, mais les prévisions météo nous ont obligé à changer le planning, nous y allons donc tout de suite.

Pilotage de drones professionnels

 
Nous préparons le matériel à apporter avec une check-list. Drones, batteries, hélices, tablettes, cartes mémoires, casques, mitaines (oui parce qu’il fait froid) et lunettes de soleil: nous sommes enfin prêts à partir !
Pendant le trajet en voiture, petit examen blanc pour voir si l’on a bien retenu les scénarios de vols, ça commence à rentrer, mais nous faisons encore quelques erreurs.

aérodrome saint chamond formation droner

Aérodrome de Saint-Chamond

Préparation du matériel

Une fois arrivés sur les lieux du crime, nous nous installons sur une surface bétonnée et commençons à nous installer et préparer les drones, toujours avec la fameuse check-list. Beaucoup d’étapes: calibrage du compas, position RTH définie, vérification de l’état des batteries et des hélices, vérification du signal, pas de tempête géomagnétique… Prêt à décoller !

Les premiers pilotages

Petite démonstration de Gautier avant que l’on essaye puis arrive ensuite notre tour. Nous commençons par un simple décollage et un atterrissage. Résultat? Pas de casse. Nous prenons très vite le drone en main. Nous avions un peu d’appréhension, mais on a très vite été rassuré, car le drone est vraiment très facile à prendre en main.

Quelques exercices de prise en main

L’exercice suivant est le même que nous avons fait sur le simulateur de l’application DJI GO 4. Sans regarder notre écran, faire revenir le drone d’une longue distance avec le lacet désorienté.
Nous avons ensuite simulé une perte du signal en démarrant le mode RTH (Return-To-Home). L’objectif était de reprendre le contrôle de l’appareil et de le faire atterrir. Nous avons tout d’abord laissé faire le drone en automatique pour voir ce que le drone faisait. C’était bluffant de voir la précision du drone lors d’un atterrissage automatique. Il s’est posé à 5cm près de sa zone de décollage.
Nous avons fini en nous amusant à prendre en photo tout et n’importe quoi . Nous avons touché un peu à tous les réglages puis il était temps de partir.


 
Je suis vraiment satisfait de ce premier pilotage qui n’a finalement pas mal fini ! La prise en main n’est pas compliquée en soi. La plus grosse difficulté est de penser à tous les préparatifs avant le pilotage.

Préparation intensive à l’examen de la Formation Droner

 
Retour aux locaux, les choses sérieuses commencent. Accompagnés d’un document d’une cinquantaine de pages, nous voyons point par point la réglementation des drones en France pour être prêt à l’examen de la Formation Droner. Beaucoup d’information en même temps, mais nous devons être prêts, car c’est demain que nous passons l’examen. Gautier nous pose quelques questions avec des mises en situation. Par exemple, « je veux piloter un drone avec une caméra thermique, à 35m d’altitude, dans une agglomération et dans un couloir aérien: quelles démarches je dois faire ? » En fin de journée nous n’étions plus capables de réfléchir à cause de la fatigue…
…Mais nous devions encore réviser pour la certification de la Formation Droner de demain !

Formation Droner

Formation Droner Jour 3: la préparation à l’examen DNC

Formation Droner Jour 3: la préparation à l’examen DNC

Voici la suite de notre aventure, 3ème jour de la Formation Droner. Les articles du Jour 1 et du Jour 2 sont également disponibles. Bonne lecture !

Exercices pratiques de l’examen

 
Nous commençons la journée par de la pratique pour nous préparer à l’examen de la Formation Droner prévu vendredi. Nous faisons quelques exercices pour s’échauffer puis nous enchainons directement par quelques-uns des exercices types que l’on retrouvera pour la certification.

Le hangar d’entrainement


Les différents exercices demandent pas mal de concentration. Il faut être capable de gérer plusieurs commandes en même temps. Par exemple, les gaz en même temps que la rotation lorsque nous devons faire des 360°. Ou alors il faut être capable de se déplacer tout en pilotant pour pouvoir mieux analyser la distance entre le drone et les obstacles. Il nous fallait de nombreux essais avant de réussir un exercice. Pour que ce soit encore plus frustrant ,il fallait également finir les exercices en atterrissant sur une cible: en cas d’échec on recommence, sinon ce n’est pas drôle !
On a fini la pratique par une petite course d’obstacles qui mélange plusieurs exercices (contournement, stabilisation, passage de portes…). On part tous en même temps. L’astuce était d’être patient, pas de précipitation sinon on recommence.

Préparation à l’examen théorique de la Formation Droner

Le marché du drone

En fin de matinée, on a poursuivi avec de la théorie. Nous voyons quelques chiffres clés sur l’évolution du marché du drone. Nous avons vu des statistiques assez bluffantes: par exemple, il y a 20 fois plus d’opérateurs en 2016 qu’il n’y en avait en 2012. Cette partie de la théorie était vraiment intéressante, car on voit vraiment comment le drone a pris de l’ampleur et comment il continue à s’orienter dans de nouveaux secteurs.

Réglementation

Nous avons ensuite vu une nouvelle partie de la réglementation: les règles d’usage pour les activités particulières: les scénarios de vols, les périmètres de sécurité, les limites de vol, les démarches pour avoir les autorisations… Beaucoup d’information à retenir pour la partie théorie de l’examen.
Nous avons également appris toutes les règles liées au droit à l’image, car la grande majorité des drones possède une caméra. Un télépilote ne peut pas filmer ce qu’il veut. Puis nous avons eu une partie prévention sur les risques des drones. On a vu quelques images dont je vous dispenserais. Les dégâts que peuvent faire les hélices d’un drone sont assez impressionnants. Je comprends maintenant facilement pourquoi la DGAC est aussi stricte au niveau de la réglementation. Nous avons également été sensibilisés sur les risques liés aux batteries au lithium et comment elles s’enflammaient en cas de problème.

Initiation au matériel professionnel
initiation drone phantom 4 3 formation droner

De haut en bas, Clément, Gautier et Fabien


Une initiation aux drones professionnels que nous allons utiliser pour les derniers jours de la formation était prévue. Nous avons appris à montrer les hélices, mettre les batteries, les recharger, mettre à jour tous les composants (application, manette, batteries, drone).
Puis nous nous sommes intéressés à toutes les options que l’application DJI Go 4 propose:

  • Les tutoriels
  • Lancement d’un pilotage de drone

Nous avons pu observer et paramétrer tous les réglages possibles sur les Phantom 4 pro et Phantom 3 Advanced. Nous avons donc modifié les paramètres de commande des touches (fonction et sensibilité), les paramètres de la caméra, les paramètres des modes de vol… On peut vite se perdre dans les réglages, voila pourquoi il était important de les voir.

Pratique sur le simulateur de pilotage
interface dji go 4 drone phantom formation droner

Interface de pilotage de l’application DJI GO 4


Nous avons pu piloter avec les manettes des Phantoms sur le simulateur de pilotage. Alors oui, cela ne vaut pas un vrai pilotage, mais cela nous a permis de nous préparer aux conditions réelles. Nous avons vu toutes les options disponibles sur l’interface de pilotage.
Nous nous sommes ensuite entrainés à faire revenir un drone qui était à très longue distance et le faire revenir vers nous sans savoir quel est le sens de son lacet. Cet exercice permet de nous mettre en situation lors d’un vrai vol. Lorsqu’il sera difficile de voir le sens du lacet et que nous n’avons pas d’information sur la tablette (à cause d’une panne par exemple), nous devons être capables de ramener le drone sans prendre de risque de blesser quelqu’un ou de faire des dégâts matériels.
C’était tout pour cette journée, nous sommes enfin prêts à piloter un drone professionnel en extérieur et c’est ce que nous allons faire demain pour le Jour 4 de la Formation Droner. Nous allons partir à l’aérodrome de Saint-Chamond. Nous allons également finir toute la partie réglementation et je peux vous dire que ce n’était que le début. Vous pouvez me poser vos questions dans l’espace commentaire.

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Dossiers

Le secteur du drone: une opportunité pour les PME

Le secteur du drone:
une opportunité pour les PME

Le secteur du drone continue sa croissance. Que ce soit en France ou dans le monde, il progresse chaque année de 20 à 30 %. Le drone de loisir est la plus grande part du marché du drone.
croissance le secteur du drone pme

Quelles sont les prévisions du secteur du drone ?

 
C’est le drone de loisir qui a fait connaitre le drone au grand public. Mais beaucoup d’experts prédisent que d’ici 2020, c’est le marché du drone à vocation professionnel qui sera en plein essor. Le président de la fédération professionnel du drone civil (FPDC) affirme même qu’en 2020 le chiffre d’affaire des drones professionnels devrait atteindre 700M d’euros alors qu’il atteignait « seulement »160M d’euros en 2016.

Le secteur est une opportunité pour les PME

 
Les PME prennent conscience des atouts que peut apporter le drone: le gain de temps, d’argent, de sécurité et de précision. Le drone peut agir dans de nombreux secteurs comme le BTP, l’agriculture, l’architecture… Il permet au pilote de faciliter la prise de côtes, de faire de la topographie, de la cartographie, de la thermographie, de la modélisation… De nouveaux usages sont créés régulièrement notamment grâce à l’avancée technologique (la miniaturisation, l’intelligence artificielle…).

Une contrainte majeure

 
L’une des barrières majeures de ce secteur est la réglementation qui est assez stricte. Cela n’empêche pas son évolution, mais la ralentit clairement. Le marché est très jeune, et le gouvernement fait évoluer régulièrement sa réglementation pour permettre au secteur de continuer sa croissance

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Formation Droner

Formation Droner, Jour 2: perfectionnement des connaissances

Formation Droner, Jour 2:
perfectionnement des connaissances

Voici la suite de la formation Droner à laquelle j’ai pu participer. Je vous présente la deuxième journée, si vous n’avez pas lu l‘article du Jour 1 de la formation je vous invite à le découvrir.

 

Formation Droner : Jour 2

Mise en Pratique

Nous commençons la journée par de la pratique et nous voyons nettement les progrès que nous avons fait depuis hier. Les exercices de la veille sont beaucoup plus facile à faire: contournement d’obstacle, faire un tour à 360°, atterrissage… Une fois que nous maitrisons un exercice, nous devons le refaire avec les commandes inversées (l’avant du drone est derrière et l’arrière est devant). C’est beaucoup plus dur de contrôler un drone avec les commandes inversées, mais il est important de savoir le faire en cas d’urgence. Gautier nous l’explique dans l’une de ses vidéos:

Perfectionnement de nos connaissances théoriques

Nous nous dirigeons ensuite dans la salle de formation pour la partie théorie. Aujourd’hui nous apprenons quelles sont les limites de la portance d’un drone. La portance d’un drone est ce qui lui permet de rester dans les airs. Il s’agit d’une pression qui agit sur l’aéronef. Plus précisément sur les hélices pour les voilures fixes et sur les ailes pour les voilures tournantes.

C’est une partie était très intéressante car nous comprenons enfin comment fonction une drone, que ce soit une voilure fixe ou tournante.

formation droner prodigo pilote de drone

 
Les intempéries

Nous nous intéressons ensuite aux intempéries pour savoir dans quelles conditions il est déconseillé de piloter un drone. Sous la pluie, dans le brouillard ou dans les nuages, les capteurs peuvent être endommagés avec l’humidité et causer un crash. Cependant en cas de petite chute de neige, il est possible de piloter un drone, car les flocons n’ont pas le temps de toucher le drone grâce à l’air qu’il propulse.

Il faut également penser aux tempêtes géomagnétiques causées par le soleil, car elles peuvent brouiller le contact entre la manette et le drone. Ces tempêtes géomagnétiques sont invisibles à l’œil, il faut donc chercher sur internet l’indice Kepler qui permet de savoir à quel niveau est la tempête. Au-delà de 5Kp il est déconseillé de piloter.

 

Les modes de pilotages

Pour finir, nous avons découvert les modes de pilotage du Phantom. Il existe des dizaines de modes de pilotage: le Return-To-Home, le Waypoint, le Point of interest, l’atterrissage et le décollage automatique, le Course Lock, le Home Lock, le Follow Me, le Draw Me…

Nous choisirons le mode de pilotage en fonction de l’usage de l’utilisateur:

  • Fabien qui est paysagiste aura besoin d’utiliser le mode Waypoint pour faire de la photogrammétrie. Ce mode permet de programmer un circuit que le drone reproduira automatiquement. Grâce à ce mode, il pourra se focaliser sur le cadrage de ses photos.
  • Clément est cadreur, le mode de pilotage qui est le plus intéressant pour lui est donc le Course Lock. Ce mode lui permet de verrouiller une course, peu importe l’orientation du drone. Il peut donc effectuer des travelings.

Demain, pour le troisième jour de formation, nous verrons une partie de la réglementation des drones en France. Puis nous verrons comment préparer un drone avant un pilotage (réglages, mise en place des hélices et de la batterie…). Nous piloterons sur le simulateur de l’application DJI GO 4. N’hésitez pas à poser vos questions au sujet de la formation Droner dans l’espace commentaire.

 

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dji spark drone special event
Actualités

Spark: Le nouveau drone DJI enfin dévoilé au special event

Spark: Le nouveau drone DJI
enfin dévoilé au special event

DJI a enfin dévoilé leur nouveau drone, le Spark. Ce que nous avons pensé après ce « Special Event »: DJI ne garde pas aussi bien ses secrets qu’Apple.dji spark drone special event
La majorité des nouveautés qu’apporte le Spark au marché du drone ont fuité quelques semaines avant l’annonce. Nous vous avions présenté les rumeurs du Spark les plus probables, c’est presque un carton plein !

Le drone est bel et bien un drone à selfie

 
Bien que l’hôte de l’évènement n’est à aucun moment prononcé le mot « selfie », c’est bien son usage principal. Il a introduit en parlant de la vie quotidienne et en plaçant le slogan du DJI Spark: « seize the moment » (« saisissez l’instant » en français). L’usage principal du drone est donc de filmer sa vie quotidienne.
Le drone est pilotable avec un smartphone, également avec une manette qui contrairement à ce que nous avions expliqué sur le précédent article, elle est différente de celle d’un Mavic. Mais le plus surprenant c’est que le Spark est également pilotable avec des gestes. La taille du drone est de 14cm x 17cm et les bras ne sont pas pliables. Le drone est utilisable en extérieur comme en intérieur.

Le Spark est compatible avec les DJI Goggles

 
Les DJI Goggles sont compatibles avec les lunettes FPV DJI Goggles. Les pilotes pourront piloter en immersion et passer en mode sport ce qui verrouille la nacelle.

Le Spark est sorti pour concurrencer le Bebop 2

 
Cette rumeur n’est pas totalement vraie ou fausse ! Les indices qui nous ont mis la puce à l’oreille sont bien exacts:

  • Il est disponible en 5 coloris (sommet blanc, ciel bleu, magma rouge, pré vert et aube jaune).
  • Il coute 599€ (nous avions vu des prix aux alentours de 500€ pour concurrencer le Bebop 2 qui coute 550€) et DJI a fait quelques sacrifices pour atteindre ce prix comme ne pas fournir de manette.

 
Cependant les usages du Spark sont complètement différents. Il ne cible donc pas le même public que Parrot avec le Bebop 2.
 

Le Spark ne filme pas en 4K

 
Cela paraissait vraiment improbable que le drone puisse filmer en 4K (certains annonçaient même du Ciné 4K). Nous étions sceptiques sur cette rumeur, nous avons bien fait. La caméra est stabilisée sur 2 axes et la technologie UltraSmooth réduit les vibrations du drone. L’objectif est équipé d’un capteur 1/2.3 pouce pour pouvoir filmer à 12MP en 1080p à 30 fps.

Les modes de pilotages

 

QuickShot

Le mode QuickShot est l’ensemble des pilotages automatiques disponible avec le drone. Vous pourrez effectuer de nombreux plans en quelques instants. Cependant, certains pilotages automatiques paraissent risqués pour le drone puisqu’il ne possède qu’un capteur d’évitement d’obstacle à l’avant.

dji spark mode pilotage automatique quickshot

Source: Site officiel DJI

ActiveTrack

Le mode ActiveTrack était déjà disponible sur les Phantoms et le Mavic de DJI. Il permet de définir une cible que le drone suivra lorsqu’elle se déplacera. Il peut la suivre de face ou de profil ou tourner autour de lui.

TapFly

Ce mode était également disponible sur des gammes différentes. Il permet de définir une direction d’un simple clic sur l’écran tactile.

Gesture

Le mode Gesture permettait avec les Phantoms et le Mavic de prendre une photo avec un simple geste. Maintenant il est également possible de piloter le drone simplement avec des gestes. Pas besoin de manette ou de smartphone. Vous pouvez le faire décoller et atterrir dans votre main.

Quelques caractéristiques

 
Pour un si petit drone, le Spark a d’assez bonnes capacités de vol:

  • Le Spark possède une autonomie de 16 min.
  • Lorsqu’il est contrôlé avec la manette, il peut être piloté dans un rayon de 2 km.
  • Il est équipé d’un VPS (Vision Positioning System) et d’un capteur d’évitement d’obstacle à l’avant
  • En mode Sport, le drone peut atteindre les 50km/h (le capteur d’obstacle est alors désactivé)
  • Il est possible de charger la batterie directement par le drone sans l’enlever
  • Il peut effectuer des panoramas avec le mode Pano
  • L’éditeur de vidéo DJI GO 4 a été simplifié pour pouvoir éditer rapidement ses vidéos et pouvoir les partager directement sur les réseaux sociaux.
  • Il est possible d’équiper le drone de protections d’hélices
  • Le Spark coute 599€ (le drone seul) et 799€ pour le pack chargeur, protections d’hélices, sac de transport et hélices supplémentaires.
  • Il sera disponible le 15 juin 2017 mais il est déjà précommandable

 
Pour revoir le Special Event en intégralité:

Que pensez-vous du nouveau drone de DJI ? Avez-vous envie de l’acheter ? Dites-nous dans les commentaire nous aimerions avoir vos avis !

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